Yvonne Trubert

Chronique d'une Invitation à la Vie

Yvonne Trubert
Des Jeunes en espérance

Des Jeunes en espérance

Tome 6 des Chroniques d’une Invitation à la Vie

  • Date de parution : Novembre 2008
  • Format : 14 cm x 22 cm
  • Pages : 141
  • Éditeur : L’Harmattan


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Sommaire

Extraits

La communication

« La communication, je vous l’ai dit, inclut une notion de liberté. Tant qu’un homme n’est pas libre en lui-même, la communication lui paraît très difficile car il se sent jugé et mal aimé. Lorsqu’il se sent libre, il ne doute plus de l’amour de personne. À ce moment-là, il peut parler à tous et à chacun, il sait qu’il ne sera pas jugé.

Celui qui communique avec facilité montre aussi qu’il existe les verbiages, les bavardages pour dépasser des angoisses ; ce n’est pas de la communication. La communication est tout autre, je le répète, elle implique de transmettre ce que nous avons pu entendre et qui nous a enrichis, pour enrichir les autres. Ne déformons rien de ce que nous avons entendu, répétons-le tel quel. Quand on est libre, on peut tout entendre, tout comprendre et tout pardonner. Dans un état d’esclavage, quel qu’il soit, nous avons beaucoup de mal à pardonner. Cela constitue un apprentissage. Il faut se libérer et savoir que nous sommes aimés. Un être libre peut se savoir aimé, pas un esclave. »

« Le dogme représente une censure à la liberté. Nous censurons parce que nous sommes dérangés. Quand on censure, il y a toujours un problème personnel. Partout, à la télévision, à la radio, sur un disque, la censure confirme la privation d’une liberté ; quelque chose va être propagé et pourrait nous porter préjudice. (…) Nous sommes en démocratie. Nous pourrions tout dire. Or, on dit tout sauf la vérité. On censure parce que la vérité dérange. On vous censure, parce que vous êtes capables de censurer aussi. Essayez d’analyser ce qui vous propulse à vouloir censurer. Vous verrez alors que vous étiez encore esclave de certains tabous, de non-dits, de systèmes d’éducation qui ont entravé votre détermination à trouver la liberté. »

© Yvonne Trubert, juin 1992

Les jeunes

« La vie spirituelle n’existe pas, la vie « tout court » existe. À la seconde même où l’on s’incarne dans le corps d’un homme, l’âme y est déjà, puis les cellules se rencontrent. La vie commence par l’âme et non l’inverse. Si cette vie commence là, elle s’achève de la même manière ; cette intelligence que l’on possède et ce cerveau fait de neurones engendrent une alchimie extraordinaire. L’âme filtre ces bandes de résonance qu’on appelle la mémoire et qui encombrent le cerveau humain ; de ce fait, elle permet de faire un classement prodigieux. »

>© Yvonne Trubert, juillet 1992

L’intelligence

« Il ne peut pas y avoir d’intelligence s’il n’y a pas d’amour. L’amour est le maître de l’intelligence car l’intelligence ne se base que sur l’amour. L’intelligence n’est rien d’autre que la mémoire cosmique. Laisser notre âme nous envahir de sa mémoire permet de développer l’intelligence du cœur. Laisser passer les messages que Dieu nous envoie en permanence permet d’accéder à une autre compréhension que celle de notre schéma humain. »

>© Yvonne Trubert, mai 1993