Yvonne Trubert

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De Substance divine

Tome 3 des Chroniques d’une Invitation à la Vie

• Date de parution : Avril 2008
• Format : 14 cm x 22 cm
• Pages : 141
• Éditeur : L’Harmattan

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Extraits

Etre honnête

« Il nous faut franchir un cap très important : celui de la conscience universelle. Rien d’impossible avec l’amour, qui est la substance de Dieu. Universel, capable de tout transformer, l’amour n’est pas un sentiment, mais énergie et force. Dieu en nous en permanence veut œuvrer dans tous les domaines, sans restriction. Etre honnête permet de réaliser que l’amour symbolise vraiment tout cela. Cet amour vibre en nous, nous traverse pour atteindre l’autre. Mais il ne ressemble pas à un sillon qu’on peut creuser comme cela, dans un océan ou une terre inculte : ce sillon ne peut se mouvoir qu’en harmonie ou en communication avec d’autres. C’est la vie, et c’est par petites touches que la vie se donne. En regardant l’autre vivre, nous nous devons de réfléchir sur le fait qu’il est à notre image. Si nous le jugeons, nous nous jugeons nous-mêmes, nous jugeons une image identique à la nôtre. Dans son sens le plus profond, l’honnêteté amène à trouver ce principe de vie en soi et à s’écarter de toute tentation de camouflage. »

© Yvonne Trubert, mars 1989

L’or du silence

« Tout être qui n’a plus ce bruit autour de lui a peur, il réalise qu’il a comblé ses peurs, ses angoisses, par le bruit, la musique. L’en priver signifie le priver de la nourriture dont il a besoin, avec laquelle on l’a dopé depuis des années. Le lui retirer équivaut à lui retirer une drogue. Mais on peut lui faire comprendre par étapes la richesse d’un silence : même enfermé dans une chambre sans bruit, on découvre que l’on entend des tas de choses, un monde que l’on ignore totalement.

Il est très important de réaliser qu’il faut – et surtout dans nos villes – observer ce silence. Il peut être aussi une préparation à la méditation. Mais que veut dire méditation ? J’ai dit, à la création de notre association : « Méfiez-vous de la méditation ! » parce que je sais où elle conduit. Pratiquée avec nombrilisme, elle nous enferme au centre de nous-mêmes. Mais la méditation faite dans un temps de silence à travers la prière représente une porte ouverte à l’évolution spirituelle de l’être. »

© Yvonne Trubert, décembre 1989

L’harmonisation

« L’harmonisation, lien sacré par excellence, offre une possibilité de réconciliation constante avec Dieu. Cependant, on ne peut harmoniser une personne que si elle y a totalement consenti : à travers des mots, un geste ou une souffrance, elle a demandé une aide. L’harmonisation constitue justement ce tremplin qui va permettre à l’autre personne de nous rencontrer. »

« Ne vous laissez pas prendre dans les filets de la peur qui conduisent à la destruction de l’humanité. Ces filets de la peur ont en effet créé un mur dans l’invisible où les forces positives ne pouvaient plus nous atteindre. Là où on se sent seul, on sent le vide, le stress. Mais sachez bien que notre esprit a bâti ce mur. Alors, détruisez-le. Priez ! Ce mur s’écroulera immédiatement. Puisque nous avons la possibilité de détruire le mal, nous avons aussi celle de détruire ce mur.

Il ne faut plus avoir peur, ne plus craindre de souffrir de ce que nous ne savons pas, de ce qui est au fond de nous-mêmes, de ce qui est caché.

Dans la dualité du bien et du mal, il faut avoir conscience de la force que nous avons reçue et la mettre en pratique en permanence. »

© Yvonne Trubert, janvier 1990

Le couple

« Jamais définitif ni accompli, l’amour se bâtit à chaque instant de nos vies, car l’amour n’est pas un état mais une vibration. Une vibration de force qui n’a de valeur que dans le moment vécu. Impossible de se concevoir dans le futur, l’amour ne se vit que dans l’instant. Ce qui appartient au passé n’est déjà plus de l’amour. Et les souvenirs que nous gardons en nous, bons ou mauvais, nous permettent juste d’évaluer les instants d’amour ou l’authenticité de l’amour.

Il ne faut jamais négliger une chose, l’amour se gagne. Comment ? Ce n’est pas en suant sang et eau. L’amour n’existe que si on vit soi-même dans l’amour. Ainsi nous ne pouvons nous attendre à être aimés que si nous sommes nous-mêmes capables d’aimer. »

© Yvonne Trubert, mars 1990